Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonné
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l'espoir
Ce texte est extrait de la chanson de Bernard Lavilliers "Les mains d'or". Philippe l'a interprétée lors de la soirée "lecture théatralisée", le jour où Mittal décidait d'éteindre définitivement le haut-fourneau de Florange...
Et il en chante d'autres, des chansons de rage, des chansons de colère... avec un talent qui procure beaucoup d'émotions aux participants des ateliers qui répètent avec lui et bientôt aux san-rémois qui viendront l'écouter le 29 juin.
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| Répétitions à L'Escale |
oui ! quel talent ! ne manquez sous aucun prétexte son intervention du 29 juin car les interprétations de Phil nous donnent les larmes aux yeux tant le choix des chansons correspondent à son beau timbre de voix... MERCI PHIL
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