jeudi 21 février 2013

"La voix en boîte" - Épisode #2

Le « phonautographe » (Épisode #1) était incapable de relire le son enregistré. Après cette première tentative, un tournant décisif va avoir lieu en 1877.

À Paris, Charles Cros utilise un stylet pour graver des sillons sur un cylindre rotatif et constate que « si l'on fait passer le stylet dans les sillons qu'il a creusés, la membrane à laquelle il est rattaché reproduit les paroles, chants et musiques » précédemment gravées. Baptisé le paléophone (du grec palaios, ancien, et phonè la voix), le dispositif est décrit dans un mémoire qu'il adresse le 18 avril 1877, à l'Académie des sciences.
De son côté, et sur le même principe, l'américain Thomas Edison dépose le brevet du phonographe le 19 décembre 1877 après un essai public le 7 décembre 1877.

Lors de l'exposition universelle de Paris en 1900, La société Pathé reçoit un grand prix pour son phonographe « le Gaulois ». Le corps de ce dernier est en fonte. Le son est enregistré sur des rouleaux de cire. Le phonographe dispose d'une tête d'écriture et d'une tête de lecture. Il a un pavillon en cristal. Particularité de ce modèle : il pourra être vendu à crédit ce qui favorise la démocratisation de ces machines.



Premier dictaphone !
Le graphophone, similaire au phonographe, permet d'enregistrer les textes destinés à être dactylographiés. Il dispose à cet effet d'une tête réversible et d'un cornet en guise de micro. Pour effacer le message on rabote la surface du cylindre constitué de cire.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phonographe

Épisode précédent : Le "Phonotaugraphe"
Prochain épisode : Le gramophone


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