Un tourne-disque ou électrophone est un appareil électronique destiné à restituer un enregistrement sonore réalisé sur disques microsillons. Appelé aussi pick up, il est le successeur électronique du phonographe.
De nombreux électrophones « grand public » se présentaient sous la forme d'une sorte de valise, dont le couvercle amovible contenait le haut-parleur. Ces appareils devaient rester abordables à un large public, ce qui impliquait que leur coût devait aussi être modéré. Cela se traduisait par exemple par l'utilisation d'un seul haut-parleur large bande qui, par le mode de construction de l'appareil, ne restituait les sons que dans une gamme réduite de fréquences, mais suffisante pour que le public ait plaisir à écouter ses disques.
De nombreux électrophones « grand public » se présentaient sous la forme d'une sorte de valise, dont le couvercle amovible contenait le haut-parleur. Ces appareils devaient rester abordables à un large public, ce qui impliquait que leur coût devait aussi être modéré. Cela se traduisait par exemple par l'utilisation d'un seul haut-parleur large bande qui, par le mode de construction de l'appareil, ne restituait les sons que dans une gamme réduite de fréquences, mais suffisante pour que le public ait plaisir à écouter ses disques.
Le socle de l'appareil supportait le tourne-disque qui se composait lui-même d'une tête de lecture généralement piézo-électrique supportée par un bras articulé, et d'un plateau de dimensions en général assez réduites, de l'ordre de 20 cm de diamètre, mis en rotation par un moteur électrique, et sur lequel le disque à écouter était posé. Ce disque était centré par une broche située au centre du plateau. Si certains modèles furent équipés d'une régulation électronique de la vitesse de rotation, le plus souvent cette régulation restait primitive, basée sur un contacteur et un dispositif de masselottes solidaires de l'axe du moteur actionnées par la force centrifuge. Souvent, cette régulation était inexistante. Dans ce cas, leur moteur était alors du type alternatif asynchrone à bagues, dont la relative dépendance à la fréquence secteur permettait de stabiliser raisonnablement la vitesse de rotation. Les vitesses de rotation normalisées sont 33 tours par minute, 45 tours par minute et parfois 78 tours par minute par souci de relecture des anciens disques 78 tours et, pour certains modèles 16 tours par minute (standard assez peu développé). Le socle renfermait encore un préamplificateur et un amplificateur. Afin d'améliorer le rapport signal à bruit de l'enregistrement sur disque, les fréquences aigües sont pré-accentuées, c'est-à-dire enregistrées à un niveau supérieur à leur niveau naturel. Lors de la lecture, une désaccentuation réduit leur niveau pour le ramener à sa valeur nominale. La norme selon laquelle s'effectue ces processus, identique pour tous les producteurs de disques, est définie par la "Record Industry Association of America" et connue sous l'acronyme "courbe RIAA". Les électrophones ne respectaient en général cette norme que de façon très approximative.
Fonctionnement
Le principe de lecture est analogique : ce sont les reliefs présents dans le sillon du disque qui génèrent des mouvements de la pointe de lecture et par là un signal électrique dans le phonocapteur qui est ensuite envoyé vers le préamplificateur. Les disques peuvent être monophoniques ou stéréophoniques.
Avec l'apparition des chaînes haute-fidélité, on a dissocié l'amplification de la lecture proprement dite, le tourne-disques étant alors désigné par le terme de "platine" ou de "table de lecture"1. Ce dispositif est le seul à être encore couramment commercialisé pour un usage personnel. Les platines sont destinées à une reproduction de qualité sur un spectre de fréquences aussi large que possible, qui s'étend environ de 30 Hz à 18 kHz. Les exigences quant à leur fabrication sont donc considérablement plus strictes que celles imposées aux électrophones. Leur plateau a un diamètre légèrement supérieur à celui des disques microsillons de 30 cm et le niveau de bruit toléré est extrêmement faible, surtout aux basses fréquences. Elles sont équipées de moteurs à courant continu et d'une régulation électronique précise de la vitesse de rotation, ou de moteurs alternatifs synchrones qui mettent en rotation un plateau lourd par l'intermédiaire d'une courroie élastique. Leur tête de lecture est une tête magnétique, différente des têtes piézo-électriques, et délivre un signal électrique considérablement plus faible, de l'ordre de 5 mV environ. Elles nécessitent un préamplificateur spécial qui respecte rigoureusement la norme RIAA. Un tel préamplificateur, désigné sous le nom de "préamplificateur correcteur", est en général inclus dans les équipements Hi-Fi de bonne qualité, mais peut aussi être installé dans un boîtier séparé.
Mange-disque
Le mange-disque
Mentionnons également les appareils « mange-disque », surtout destinés aux enfants, de la fin des années 1960 aux années 1980 : il ne s'agit plus à proprement parler d'une platine où l'utilisateur prend (de l'anglais to pick up) le bras de lecture pour le poser sur le disque, mais d'un électrophone pourvu d'une fente dans laquelle les disques 45 tours sont insérés. L'appareil lit alors automatiquement le disque et son éjection se fait d'une simple pression sur un bouton. Leur taille ne leur permet pas de lire les disques 33 tours, plus volumineux.
Mentionnons également les appareils « mange-disque », surtout destinés aux enfants, de la fin des années 1960 aux années 1980 : il ne s'agit plus à proprement parler d'une platine où l'utilisateur prend (de l'anglais to pick up) le bras de lecture pour le poser sur le disque, mais d'un électrophone pourvu d'une fente dans laquelle les disques 45 tours sont insérés. L'appareil lit alors automatiquement le disque et son éjection se fait d'une simple pression sur un bouton. Leur taille ne leur permet pas de lire les disques 33 tours, plus volumineux.
Source Wikipedia
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