dimanche 5 mai 2013

Comment ça marche ? Épisode #7

Le chant diphonique 

Le chant diphonique est un chant harmonique, aussi appelé chant magique, mongol, tibétain, double voix...
Il est produit par un être humain qui émet un double chant. D'un côté, il sort de sa bouche un son assez grave appelé bourdon, et de l'autre il produit un son aigu, émanant de ses os crâniens, qui entrent en résonance.
Ses origines  
C'est une technique mongole pour changer son état de conscience et entrer en extase. De tout temps, les chamans sibériens et mongols l'utilisent pour se préparer à communiquer avec le monde des esprits.
Le terme de xoomij, qui le désigne en Mongol, signifie "pharynx". Il indique une des méthodes pour le produire, car chaque peuple a la sienne, au même titre que les Yakoutes et les Trouvas.
Répandu sut toute la terre, on a pu l'enregistrer aux Indes dans le Rajasthan au Japon, en Afrique noire, en Roumanie...Il devait être connu et pratiqué autrefois en Europe, car, certains chanteurs italiens du XVIIème siècle étaient dits chanter à deux voix. Mais leur exercice a été banni par le succès de la modulation plate du chant grégorien, puis du chant classique. Dans ce dernier la production d'harmoniques est considérée comme un défaut à éviter absoluement.
Complètement inconnu du grand public il y a vingt ans, il a eu récemment un succès foudroyant. De nombreux disques ont été édités (Trouvas Maison des cultures du monde, Harmonic Choir, ...)
Ses effets
Par le chant harmonique retrouvé, on aurait le son qui guérit. Ainsi Jill Purce prétent avoir construit une médecine sonore, car les harmoniques influenceraient les oscillations cellulaires.
Selon les chamans, le chant harmonique, en mariant des sons à pouvoir, pourrait aussi bien tuer que guérir.Ils s'en servent surtout pour obtenir l'illumination et passer dans l'autre monde. En occident, bien des personnes l'utilisent déjà pour entrer en méditation, pour purifier son corps et se spiritualiser.
D'ailleurs des recherches scientifiques avec IRM du cerveau montrent qu'effectivement ce chant met les deux hémisphères en résonance comme durant la méditation.

Référence: Descamps Marc Alain, Corps et extase, les pratiques corporelles de l'extase, Guy Trédaniel éd.1992




Envoyé par Delphine

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